Le couple ''Shemir-Hassan II'' dans le collimateur de la Commission
anti-corruption - Comments
Devenu introuvable et injoignable dans sa cavale après avoir fui la
colère de son maître Shemir Kamoula et celle de ses victimes qu’il
a promis de les faire partir en France, moyennant des dizaines de
millions de francs comoriens , Hassan II erre dans toute la France à
la recherche d’un toit. Un exercice difficile quand on connait le
parcours mafieux de cet élu de la République. Toutes les familles de
ces pauvres victimes sont à la recherche d’Hassan II, et le maître
penseur de ce dernier, le député de Moroni Nord, Abdoulfatahou,
conseille son ami de même nature à rentrer aux Comores en comptant
sur la collaboration de leur patron, Shemir Kamoula. Or, ce
qu’Abdoulfatahou ignore, la situation de Shemir se dégrade et
cherche à sauver sa tête. Hier, sa lutte était basée sur le
monopole de l’alcool, aujourd’hui, ce n’est plus le cas, c’est
sa vie qu’il cherche à sauver après avoir été lâché par ceux
qui l’ont toujours soutenu à faire du mal à notre pays, en
s’accaparant de nos maigres ressources. Tout le monde sait que la
date du 30 juillet est fatidique pour Shemir Kamoula qui doit honorer
ses dettes devant l’homme d’affaire Mourad Bazi qu’il a arnaqué
dont l’affaire aujourd’hui est dans les mains du procureur de la
République. Les proches de Shemir, complices de tous les dérapages
qui l’ont conduit à salir tout un pays, attestent que leur champion
a vidé tous ses comptes et s’installe petit à petit quelque part
en dehors des Comores. En tout cas, ce n’est pas à Madagascar où
de mauvaises surprises l’attendent pour malversations financières.
Certains parmi les visiteurs de nuit de Shemir dont parmi eux des
magistrats, diront ici que c’est de l’acharnement contre ce
mauvais garçon de la République, et c’est normal quand on sait ce
qu’ils ont gagné comme argent. Entant que républicains, on ne peut
pas oublier les manipulations des députés Hassan II et Abdoulfatahou
en empêchant le vote de la loi rectificative des finances parce que
la vice-présidence en charge des finances représentée par le
directeur général des impôts a suspendu la licence d’importation
d’alcool du tout puissant Shemir. Il fallait donc pour Hassan II et
Abdoulfatahou de faire payer au vice-président Mamadou cette
suspension en refusant de voter ladite loi. C’est une honte pour
notre pays mais nous sommes tous complices car en élisant des
ignares, il fallait s’attendre à un tel spectacle. Tout ceci, parce
que, Shemir Kamoula voudrait coûte que coûte garder le monopole de
l’alcool et cracher sur la loi qui autorise la concurrence que ces
mêmes députés ont voté et promulguée par le président de la
République. Sachez que ce n’est pas Mamadou que Shemir a humilié
avec ses 50 millions de francs comoriens qu’il a distribués à
Hassan II et ses complices, mais c’est tout un peuple que ce voyou a
écrasé et a trainé dans la boue. Il est normal que la Commission
anti-corruption jette un regard sur les agissements de Shemir. Les
dégâts qu’il continue à commettre en matière de corruption sont
flagrants, et s’il en reste pour cette commission un minimum
d’éthique, c’est le moment ou jamais de soulager sa propre
conscience et justifier les prestations de ses membres en jugeant cet
homme, qui, dans sa tête, notre pays est sa chose et peut se
permettre de tout. Les comoriens sont indignés et surtout les
moroniens qui voient leurs enfants devenus les serviteurs de cet homme
sans âme, avec la complicité du député Abdoulfatahou qui
s’affiche partout avec son tricot Nicom pour prouver à l’opinion
que son maître s’appelle Shemir. Normal quand on sait que le
financier de la campagne électorale de Fatahou pour les législatives
de novembre prochain, est Mr Shemir. Mais comme dit mon fils,
Abdoulfatahou peut toujours causer mais à l’allure où les affaires
ligotent son patron, d’ici là va disparaître de notre pays avec la
complicité de son ami Magistrat qu’on connait tous, le seul à ne
jamais obtenir une promotion alors que ses collègues ont gravé tous
les échelons. Vous le connaissez tous. En publiant dans le journal de
l’Etat, ‘’ Alwatwan’’,l’arrêté n° 14-069 du ministère
des finances sur la ‘’ réglementation de l’importation, de la
distribution, de l’exploitation de débits des boissons alcoolisées
en application de la loi n° 13-014 du 26 décembre 2013 relative à
la concurrence, cet organe de l’Etat à travers la voix de ce
dernier, a voulu attirer l’attention sur la pression de quelques
individus qui crachent sur la loi en soutenant le monopole au profit
de Shemir alors que la loi sur la concurrence a été votée. Et si on
revient sur les critères d’octroi de la dite licence, il est
précisé que celui ou celle qui désire l’obtenir , ne doit pas
être condamné à certaines peines notamment pour crime de droit
commun ou proxénétisme, or, même si Mzimba a magouillé dans
l’affaire Bic-Nicom, mais Shemir a fait de la prison. Il a
également abusé de la confiance des services de fiscalité de
l’Etat. En attendant de sanctions exemplaires contre cet homme, les
comoriens s’apprêtent à le juger quelque soit le lieu où il va se
cacher. Ali Mohamed Moroni